24 Août 2018
Par sa décision du 11 avril 2018 concernant le PLU d’Annecy-le-Vieux, le Conseil d’État a permis de franchir un grand pas vers la protection des bords du lac dans le secteur Albigny / Avenue du petit Port.
Le Conseil d’État a précisé la notion d’extension limitée de l’urbanisation des espaces proches du rivage en indiquant que « l'ouverture à la construction de zones non urbanisées ainsi que la densification significative de zones déjà urbanisées » doivent être regardées comme une extension de l’urbanisation.
Prenant en compte cette décision, la Cour administrative d’appel de Lyon doit maintenant se prononcer sur deux dossiers :
Dans les deux cas c’est donc le critère de densification de la zone concernée qui dictera principalement la décision des juges.
Qu’en est-il ?
S’agissant du PLU d’Annecy-le-Vieux, l’application du coefficient d’emprise au sol retenu dans ce PLU (0,30) permettrait de multiplier par 2,7 l’emprise au sol des constructions par rapport à la situation existante. C’est une densification considérable ...
S’agissant de l’annulation de l’arrêté de DUP, l’emprise au sol du centre des congrès projeté serait 8 fois celle des constructions existantes. C’est une densification encore plus considérable …
Que peuvent donc bien espérer Mrs Rigaut et Accoyer ? Pas grand-chose … sauf à dépenser inutilement l’argent des contribuables en frais de justice …
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