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Défense de la presqu'île d'Albigny

Depuis plusieurs décennies, la préservation des rives du lac a été une préoccupation constante de tous. Cette politique s'est accompagnée d'une préservation des rivages par la protection des espaces naturels et le développement raisonné d'infrastructures. Le Centre des Congrès construit sur le rivage de la partie ancilevienne de la presqu'île d'Albigny, est une atteinte à ces principes. L'objectif de ce blog est de contribuer, par l'information, à la défense de la presqu'île d'Albigny et des rivages du lac.

Et maintenant ?

La dernière décision de la cour administrative d’appel en date du 6 juin 2019 vient après sept autres décisions de justice, toutes défavorables au projet et rendues depuis avril 2014 par le tribunal administratif, la Cour administrative d’appel et le Conseil d’État. A cela s’ajoute une enquête publique rendant un avis très défavorable sur le projet sans compter une note ministérielle adressée par deux ministres au préfet de Haute-Savoie mentionnant entre autres des doutes sérieux sur le respect de la Loi Littoral.

C’est donc la confirmation d’une longue série d’autres décisions négatives. Elle est parfaitement motivée, très explicite et même chiffrée s’agissant des surfaces construites, existantes et projetées.

Pour la Justice, l’affaire est donc entendue et depuis longtemps. Le premier jugement de 2014 aurait dû être une alerte forte car il mettait déjà en avant très clairement la limite de constructibilité qui pesait sur la presqu’île d’Albigny.

Le message a été ignorée par les responsables … de même que tous les suivants. Aujourd’hui, il n’existe plus aucun doute : le projet ne respecte pas la loi et la Justice ne l’autorisera jamais. Il ne servirait donc à rien d’interjeter à nouveau appel devant le Conseil d’État pour un tout dernier recours ... voué à l’échec.

Pour les promoteurs du projet, Il serait donc temps de tirer lucidement les conséquences de ces sept années de batailles juridiques perdues et de mettre fin au projet actuel. Autrement il faudra encore attendre une année pour que le Conseil d’État « sonne la fin de la partie ».

D’autres options d’aménagement existent qui permettraient le développement du tourisme d’affaire tout en préservant les rivages du lac et en respectant la loi. Plus l’arrêt du projet interviendra rapidement, plus vite cette réflexion pourrait être lancée.

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J
Et combien va coûter cette "petite erreur" ?
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Nous ne disposons évidemment pas de tous les éléments. Certains doivent être estimés. Nous avons cependant cherché à être le plus exhaustif possible. Au total, nous estimons que le cout de ce projet avorté sera de l'ordre de 10 à 15 M€.<br /> Ce sont les responsables de ce projet qui portent la responsabilité de ce fiasco financier. En effet depuis plusieurs années, il était évident pour tous les juristes spécialisés sur le sujet de la loi Littoral que le projet était impossible à cet endroit. Dès le départ, il fallait vérifier ce point bloquant et ils ne l'ont pas fait ou mal fait. Grave erreur.