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Défense de la presqu'île d'Albigny

Depuis plusieurs décennies, la préservation des rives du lac a été une préoccupation constante de tous. Cette politique s'est accompagnée d'une préservation des rivages par la protection des espaces naturels et le développement raisonné d'infrastructures. Le Centre des Congrès construit sur le rivage de la partie ancilevienne de la presqu'île d'Albigny, est une atteinte à ces principes. L'objectif de ce blog est de contribuer, par l'information, à la défense de la presqu'île d'Albigny et des rivages du lac.

A minima, un double-langage

Début 2012, et malgré la volonté de construire sur la presqu'île d'Albigny, la communication a destination du public montre un fort souci de préserver le site et les berges. En témoigne, l'image ci-dessous : un bâtiment relativement bas, en longueur, le long de la route et, tout autour, un vaste espace vert, ouvert sur le lac.

Certains des opposants pouvaient s'accommoder d'un tel scénario et il semble maintenant que c'était bien là le but principal de la communication.

En effet, dans le même temps, le cahier des charges du concours, destiné aux architectes, était élaboré mais sans obligation précise quant à la préservation du site. On trouve seulement des formules générales type :
> "Dans un site préservé sur les berges du lac d'Annecy"
> "L'intégration de l'équipement dans le site préservé de la presqu'île d'Albigny devra être particulièrement soignée et respectueuse de cet environnement privilégié".

Il aurait été très facile d'indiquer des surfaces, des positions, des hauteurs en accord avec ce qui était présenté au public. Cela n'a surtout pas été fait.

Bien plus, il est demandé aux Cabinets d'architecture de proposer "des scénarios d'aménagement de la presqu'ile dans son ensemble allant ainsi au delà du périmètre opérationnel sur lequel porte la mission de maitrise d'oeuvre".

Au final , la SNOHETTA a pris en compte la demande et la presque totalité de l'espace est transformé en une colline avec, au sommet, chemin piétonnier et espace de spectacle, le bâtiment lui même, des abords aménagés (l'espace vert a disparu) et même un canal artificiel ... tout cela dans un site préservé sur les berges immédiates du lac.

En d'autres termes, il faut bien constater que la communication à destination du public ne se reflétait pas dans les instructions données aux Cabinets d'architecture.

A minima, un double-langage
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